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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 01:33

Ca y est on y est…le moment tant redouté est arrivé...celui que jeDSC 0002 redoutais plus que tout ne m’a pas épargné…c’est l’été argentin !           
Vous pensez que je vous nargue ? Oui c’est vrai que la formulation laisse penser cela mais vivre dans une mégalopole, polluée à souhait, sous une chape de plomb à plus de 30°C et un taux d'humidité élevé, cela n’est pas si simple que cela…      
Vous trouvez réellement que j’exagère ? Il y a peu être un peu de vrai au final mais tout de même ; imaginez vous prendre un bus bondé pendant 1h avec le soleil tapant sur les fenêtres…et bien je ne sais pas pour vous mais pour ma part je n’y ai pas résisté : une baisse de tension fût le constat de l’ensemble des argentins se riant du petit français assis, grogui, en plein milieu du bus !

A part cela, il faut l’avouer la vie est belle. Au moindre moment de liberté l’ensemble des porteños se ruent sur les moindres parcelles d’herbe, les moindres parcs ou piscines…          
Et cela donne des situations pour les moins cocasses comme notre journée à « Peru Beach ». Vous connaissez « Paris Plage » et bien je m’attendais à la même chose…il n’en fût rien !
Nous nous sommes retrouvés, après une heure de bus, sur une parcelle de pelouse de la taille d’un champ, où les faux riches de Buenos Aires s’entassaient tous abdominaux et prothèses mammaires dehors. Le blues de nos plages de sable fin se fît ressentir..        .
Afin de ne pas rester sur une mauvaise note, nous retentâmes l’expérience du côté des « Parques Nortes », gigantesque complexe sportif de Buenos Aires où la multitude de terrains de football, tennis & compagnies jouxte trois immenses piscines, chacune de la taille de cinq piscines olympiques. L’ambiance fût bien plus familiale et joviale et nous passèrent une après-midi forte agréable.      
Bref, en quelques mots, le charme de l’été argentin est différent…mais entre nous qu’il fait bon faire bronzette en plein mois de décembre… 
J

 PS: quelle ne fût pas ma surprise en voulant entrer dans la piscine...je fus contraint de passer une visite médicale! Et oui vous ne rêvez pas ! Inspection des pieds et des mains par le personnel de santé, signature d'un reçu attestant, à première vue, de ma bonne santé...et je pus enfin sauter dans la piscine!

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 03:06

En arrivant à Buenos Aires, le taxi, m'emmenant vers mon auberge, passa par la place Serrano et me dit: "la nuit c'est l'une des places les plus animées de Buenos Aires. Et surtout c'est ici que sont les plus belles filles!". Je ne sais pas si cela à joué au moment de ma décision...mais quoiqu'il en soit mon appartement est situé à 4 cuadras de la place!^^

Cette place est le symbole du quartier de Palermo.

Palermo a plusieurs facettes qui, réunies, donnent un cachet fou à ce quartier.
La première d'entre elles est son coté artistique à travers ses nombreux tags, véritable art de rue, embellissant les rues, mettant en valeur les échoppes et donnant une atmosphère différente suivant l'heure de la journée (voir les exemples dans l'album "Art de Rue").

Ce côté artistique se ressent aussi à travers des créateurs et designers indépendants dont les devantures attrayantes foisonnent dans la partie de Palermo Viejo. Elles transforment vos petites marches  en longues et passionnantes balades qui, par une relation mathématique infaillible, alourdissent vos bras des paquets à une vitesse proportionnelle à l'allègement de votre compte en banque...

Cette face artistique se marie parfaitement avec la prise de bon temps, essence même de Palermo.
Les restaurants argentins se mêlent avec les saveurs d'Amérique latine, d'Italie ou d'Asie...sans parler des magasins symboles du péché capital de la gourmandise tels ceux de glaces italiennes, de confiseries, d'empanadas...

Et que dire des bars poussant comme des champignons au fur et à mesure que les rayons de soleil se font de plus en plus intenses en ce début d'été... Leur variété de boissons, d'ambiances, d'heures d'ouverture, de population vous donne le tournis...

Plus que dans ses grandes forces, le secret des chefs d'œuvre se trouve dans les détails.
Il pourrait se dire le même de Palermo: la rue arménienne financée par la diaspora arménienne et parsemée de références à ce peuple méconnu; les boulangeries aux facturas (desserts argentins) pleins de surprises; les indépendants spécialisés dans la vente de produits de business équitables ou naturels; les salles de sports aux grandes baies vitrées permettant aux musculeux de se faire admirer...

 

Comme dans tout œuvre, vous avez beau la dépeindre avec toute la précision du monde, rien ne vaut de la voir en chair et en os; de s'imprégner de son atmosphère, son ambiance...mais j'aurais au moins essayé...

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 03:05

J'ai beau avoir sur mon curriculum de nombreuses recherches d'appartements dans divers pays ces dernières années et bien c'est toujours compliqué de trouver...surtout lorsque l'on a une idée précise en tête qui ne correspond pas du tout aux normes du pays! Ah et j'oubliais le fait d'être entêté n'arrange rien à la chose...
En effet je voulais: une collocation à 5 minimum (plus de collocs dit plus de contacts potentiels), une chambre individuelle avec lit double, située dans un rayon de 7km ciblé, avec terrasse, pour un prix situé entre 250-400€ et  si possible et sans français...
Autant vous dire tout de suite pour ceux qui souhaiteraient partir les écueils de mes pré-requis:

- les grandes collocs n'existent pas ici! La norme est l'appart individuel ou en colloc de 2-3 maximum.

- 250-350€ de budget soit 1500-2200 pesos est une fortune ici...bien supérieur au standard de prix de Buenos Aires...excepté dans certaines zones...dont l'une d'elles était mon choix de prédilection...

- enfin, une grande colloc dans la zone choisie sans français relève tout simplement de James Bond. Autant vous dire tout de suite que cela est impossible!

 

PS sur le dépaysement des appartements argentins:

- le coût de la femme de ménage est inclus

- les terrasses et barbecues sont très fréquents

- les collocations avec le proprio sont majoritaires

- les prix? ils augmentent non pas suivant l'inflation annuelle mais à chaque nouveau colloc!

- les machines à laver sont souvent absentes des appartements...des magasins "lavaropa" sont là pour cela!

 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 06:28

Déjà 13 articles de postés et je n'ai toujours pas mentionné quoique ce soit en rapport avec l'université...alors avant que mes bailleurs de fonds se rendent compte de la supercherie essayons d'arrondir les angles...

Tout d'abord posons les bases. Le premier semestre se déroule d'avril à Octobre (inversion des saisons oblige) et le second d'octobre à décembre...vous la voyez quand même la première supercherie!!Non????Vous ne voyez pas qu'ils ont 4 mois de vacances ces bienheureux!!!

Ensuite les horaires : cours à une vingtaine de 4h avec 10min de pause. Quand ? De 8h30 à 12h…ou de 18h30 à 23h ! Et oui beaucoup d’étudiants en niveau master ont un travail à coté…donc ils étudient en soirée.

Pour ce qui est des matières à proprement parler en commerce je vous les décompte : comportement organisationnel, éthique, gestion d’opérations et de projets, négociation…bref des cours potentiellement intéressant….malheureusement potentiellement car à l’exception de quelques uns (en particulier de mon grand gourou de business plan) leur pédagogie et leur rapport à la réalité laissent à désirer….et puis surtout que dire du niveau requis d’apprentissage… voyez vous-même ma semaine d’examens :

-          Lundi matin, gestion de projets : droit d’amener ses cours

-          Lundi aprèm, gestion d’opérations : QCM de 20 questions dont 9 ont déjà été répondues en classe

-          Jeudi examen de comportement organisationnel où les questions nous ont été données à l’avance…

Heureusement que les dossiers de groupe, où l’investissement est tout autre, sont nombreux…

Finissons sur une note positive : le petit abécédaire des spécificités académiques argentines :

-          Dans une même matière, 2 profs 2 fonctions : l’un parlant l’autre baillant aux corneilles…ou aidant en écrivant au tableau…ou encore le lève tôt faisant les 2 premières heures avant que l’appel de la cafet l’oblige à être remplacé par le second.

-          Les feutres ne connaissent pas. Ici c’est tableau noir et craies !

-          Les notes ? Entre 0 et 10 (pas de demi-point) quand ce n’est pas simplement une appréciation.

-          L’engagement des profs ? Maximal pour certains…jusqu’à une dizaine d’heures de leur temps personnel par semaine…on est loin des grèves françaises pour le travail scolaire le samedi matin…

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 21:09

DSC_0016.JPGUn titre en français? Une référence musicale? Un comble pour un pseudo gringo n'ayant cure de la musique...

Et pourtant...et pourtant cet article aurait pu être renommé: "Ma petite Argentine connait la crise..."

 

Il y a 2 mois, à mon arrivée, l’un de mes premiers cours fût « Plan de Negocio » (ou Business Plan/Plan de financement en franglais). Le professeur, Mr Saporosi, brillant dirigeant à la tête d’un fond d’investissement eut cette phrase d’accroche qui vous marque et vous différencie un « bon prof » d’un autre : « Vous en master, vous qui connaissez tout, tout sur la crise et toutes ces conneries…en réalité sur le baromètre de la connerie vous êtes tout en haut ; car crise il n’y a pas…ou du moins pas une crise comme nous, argentins, nous connaissons».         
Ce fût son introduction…cette simple accroche jeta un froid sur l’assemblée et la divisa en deux : ceux le prenant pour un fou et ceux le prenant pour un gourou…dont je faisais et fais toujours partie…

Depuis que j’ai posé le pied sur le tarmac de l’aéroport il n’y a pas un jour où je ne me pose pas la question : « Comment arrivent-ils à survivre ? ».          
Dur pour tout le monde de survivre durant la crise actuelle me direz-vous. Ici, la crise, ils y sont habitués, ils en rigolent d’ailleurs. Pourquoi ? Car ils en connaissent une tous les 10 ans environ…une vraie pas comme celle actuelle. Je veux dire une avec :

-          une paralysie complète de l’économie 

-          une inflation de 1000% qui transforme toute monnaie en peau de singe… (pour la petite histoire le peso fût indexé, à ses débuts,  sur le dollar au rapport de $1 pour 1 peso…)

-          une économie souterraine et de troc 

-          l’apparition de métiers de survie dont l’exemple le plus marquant est le métier de « cartonero ». Ce sont ces hommes pour la plupart, qui, pour survivre durant la crise de 1999-2001, se transformèrent en éboueurs…pour leur propre compte. Ils fouillèrent donc toutes les poubelles à la recherche d’objets recyclables (carton, plastique, verre)… Ce métier, devenu tristement célèbre, fait désormais référence à toutes les personnes cherchant, à mains nues, des objets de valeurs dans les poubelles munies de leur chariot (voir photo).

Comment en arrivent-t-ils là ? Je ne sais pas, le sujet est bien trop vaste et complexe… Mais faites-vous par vous-même un aperçu de l’environnement économique argentin :

-          beaucoup de petits métiers fonctionnent au noir (en particulier restauration). Salaire de base ? AR$3000, soit l’équivalent de 300€. Pour ceux qui gagnent (très) bien leur vie, 7000- 8000$

-          Un logement ? AR$1200 pour une famille au minimum soit 50% du budget. (pour vous donner un ordre d’idée, je paye, dans le centre pour une chambre de 15m² collocation AR$1900…).

-          Le stationnement mensuel pour ceux ayant la chance de posséder une voiture ? AR$700…

-          La nourriture ? Seulement 20% moins chère qu’en France.

-          Les moyens de transport (excepté le bus)? 30% moins cher qu’en France

-          Un verre au bar ? 3€…

-          Un T2 à acheter ? AR$200.000 (soit 33000€)

Un résumé ? Un coût de la vie de 30% inférieur à la France pour des salaires 50% inférieur (et pas pour 35h)…

Un exemple? Hier, après notre dernier cours de gestion de projet nous sommes allés manger un sandwich avec le professeur. Puis, il nous a raccompagné une amie et moi jusqu'à chez nous en voiture. J'ai abordé le sujet de la crise; il a abordé son cas pour me répondre: responsable de projet chez IBM, donne des cours à niveau master, est célibataire, n'a pas à subvenir aux besoins de proche quel qu'il soit, vit en dehors de Buenos Aires...mais ses revenus ne lui permettent en aucun cas de faire des projets d'avenir... 

 

Elle est donc là l’explication de cette ambiance si particulière à Buenos AIres, de cette impression de nonchalance qu’ont les argentins de profiter du temps/répis que leur donne la vie entre deux crises économiques... En réalité c'est marqué au fer rouge dans leur ADN. Les crises, les vraies ils en connaissent un paquet dans leur vie...d'où le fait qu'ils profitent du moment, de la trêve qui s'offre à eux...

… J’imagine qu’après cela, pas besoin de vous dire que LA crise européenne actuelle, cela les fait bien rire…

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 20:26

La sécurité est vitale pour survivre.

Le sentiment de sécurité est primordial pour vivre.
Mais comme dans beaucoup de pans de notre société toute la différence est là ; dans le paradoxe entre les faits et leurs sentiments.

 

Voyez l'exemple de Madrid, où le bon vivre fait partie de l'ADN de la ville; où se promener de jour comme de nuit dans le grand centre n'est rien d'autre qu'un pur plaisir; où faire 30min à pied en rentrant d'une soirée arrosée est bien plus amusant que de prendre un taxi... Un sentiment général de sécurité flotte dans cette ville, dans ce pays. Cependant combien d'entre vous ont déjà eu des mésaventures que ce soit dans la capitale espagnole ou à Barcelone?
Vous me direz que, comme partout il y a des inconscients, des têtes-en-l’air qui ne font pas attention à leurs affaires (je ne veux cibler personne). Mais même en faisant attention des problèmes de vols peuvent arriver. .. Comme un certain Luc Albert, en bon financier qu’il est, m’a un jour dit : toute parole doit être chiffrée/évaluée afin d’en prendre la pleine mesure alors voici ci-dessous quelques exemples chiffrés :

- en 10 mois j'ai été "victime" de 4 tentatives de pickpocket

- en 2 visites familiales: 100% de tentatives, 50% de réussite (je ne vise toujours personne !)

- sur mes 6 colocataires, 2 ne se sont jamais fait voler (je vous épargne les noms de ceux s’ayant fait volé jusqu’à 4 fois…)

 

Buenos Aires suit plus ou moins la même logique, le même paradoxe...dans une échelle bien différente d’insécurité!

Les rues sont vivantes, la foule présente bien souvent jusqu'à des heures avancées de la nuit, les policiers présents à tous les coins de rue ou presque...

Mais certains détails n’engagent pas à l'optimisme: les policiers portent tous un gilet par balles, les rues sont peu éclairées, la pauvreté d'autant plus "présente" quand le soleil se couche…ajoutée à cela la mentalité de tout habitant de mégalopole venant de sa campagne pour faire fortune…

 

Ce tableau reste un ensemble de sentiments…un sentiment est inexplicable, incalculable…comme il m’a été dit un jour un bon manager doit capter l’attention par un exemple et ensuite chiffrer (décidément qui a dit que ce qui rentre par l’oreille d’un adolescent ressort par l’autre ?)

J’ai personnellement été témoin (superbe pléonasme) d'une course-poursuite en plein jour qui s'est terminée par un combat rangé entre policiers et suspects (si la présomption d’innocence s’utilise toujours dans ces conditions…).

 

Pour ce qui est des chiffres : sur mon entourage (encore très limité) déjà 3 personnes ont été victimes de vols...des vols autrement plus traumatisants qu'à Madrid. Pas de pickpocket à Buenos Aires mais des vols sous menace d'une arme (plus à feu que blanche...)

 

Cette réelle insécurité pourrait être cloisonnée aux étrangers et surtout, tout comme à Madrid, ne pas influencer le sentiment d'insécurité.

Chacun se fera son opinion sur le sujet. Pour ma part, les deux anecdotes suivantes se sont chargées de me forger un avis sans doute définitif:

- une amie argentine vivant à Buenos Aires depuis 4 ans ne s'est jamais fait volée en 3 ans et 10 mois...avant de subir 3 agressions/vols durant l'été.

- Il y a une semaine ma colocataire, rentrant du tango par les rues animées à coté de chez nous, passe à coté d'un motard forçant des voitures. Pantoise et choquée elle reste sur place en le regardant...elle ne peut parler, un autre homme passe à coté d'elle en souriant...elle décide enfin de continuer son chemin...jusqu’à 100m plus loin où elle trouve un policier et lui raconte l'histoire. Sa réponse: ne vous inquiétez pas, cela est courant ici. Une voiture de patrouille va passer dans 5 minutes pour contrôler la zone mais vous savez il y a d'autres priorités plus importantes pour nous (superbe pléonasme N°2)

 

Depuis je porte de grandes chaussettes parfaites pour cacher le portable et un billet se trouve toujours au chaud dans ma ceinture! Un homme avisé en vaut deux…ou plutôt comme mon cerveau éponge de mon adolescence l'a retenu : mieux vaut porter bretelles ET ceinture…

 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 01:45

collectivo

Imaginez-vous un seul instant une mégalopole, bien plus grande que Paris d'un pays en voie de développement? Que cela vous inspire-t-il?

Evidemment, comme dans toutes les villes à la croissance exponentielle, les infrastructures ne se construisent pas aussi vite que la population croit...

Résultat?

- 5 lignes de métro seulement desservant le centre de Buenos Aires (BA) capitale fédérale.

- des lignes un peu plus nombreuses de train permettant et relier les zones suburbaines de BA.

- et le fameux collectivo (=bus).

 

Et c'est là que se situe toute la différence avec d'autres mégalopoles du sud: plus de 200 lignes de bus dans la capitale fédérale, 500 dans la zone suburbaine, 800 pour la région de BA...les nombres ne font sans doute pas tout mais si à cela vous ajoutez un service 24h/24, 7jours/7; une attente inférieure à 10min dans la journée et à 30min la nuit; un site internet (mapa.buenosaires.gov.ar) permettant en renseignant une adresse de départ et d'arrivée de trouver le bus adéquat; des tickets variant de $1,10 à $2 (0,2€ à 0,4€)....bref je n'ai jamais vu un réseau de bus aussi dense et efficace dans tous les pays que j'ai traversé...

 

Cependant le passage de la théorie à la pratique est une toute autre histoire!

En effet il est difficile de trouver les arrêts, les prix varient suivant la destination, les stops ne sont pas indiqués et que dire de la montée dans le collectivo...

Tout d'abord à l'arrivée du collectivo il faut faire des grands signes pour qu'il daigne s'arrêter...

Faites la queue (toujours faire la queue dans ce pays) et montez avant que le bus ne reparte (chose loin d'être aisée!)

Puis il vous faut donner la monnaie exacte ce qui est très difficile à BA! (les pièces étant rares!) 

Enfin il faut vous accrocher car les chauffeurs ne connaissant pas le point mort: ici c'est conduite au frein et à l'accélérateur!

 

Néanmoins des moyens salvateurs existent pour parer tout problème:

- les chauffeurs qui connaissent les arrêts, nom de rues etc., mieux que quiconque

- le "Guia T": bible des collectivos de BA (bien qu'il ne soit pas si évident que cela d'utilisation)

- la carte Subte permettant, après chargement, de payer sans avoir recours à la monnaie!

- chaque ligne de bus a des couleurs différentes

 

Pour finir sur cette institution de BA il me faut vous dire qu'il n'y pas qu'une compagnie s'occupant de tout le réseau. Chaque ligne est à la charge d'une entreprise privée...aussi les chauffeurs "customisent" à leur goût leur bus avec plus ou moins de réussite...mais le coté kitch est assuré!

 

 

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  • : L'Argentine par Alexander Supertramp
  • : Une initiation au voyage...voila le but de ce blog. Vous donnez envie de voyager, de découvrir l'Amérique du Sud au travers de mes articles et de mes photos. Alors j'espère que mon souhait se réalisera à travers mes articles édulcorés ...bon voyage!
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